Les Nuits de la Guitare de Patrimonio

Présentation

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19° Edition - Créé en 1990


Patrimonio, c'est d'abord un lieu : le Théâtre de Verdure, au coeur du pays corse, dont la magie séduit depuis plusieurs années spectateurs et musiciens. Accroché à la montagne, sur les hauts de Saint-Florent, ce cadre exceptionnel, à la fois ouvert et intime, n'est pas le moindre atout du festival. "Si on n'a pas l'inspiration là, on ne l'aura jamais", déclara un jour Babik Reinhardt, le fils de Django. Les artistes, comme le public, ne s'y sont pas trompés : la beauté du site, propice aux envolées, favorise les harmonies supérieures (ces moments de communion où créativité des musiciens et réceptivité du public s'accordent et se répondent), tout en préservant une dimension chaleureuse, la convivialité propre à cette manifestation, qui en a fait la réputation et le succès.

Les Nuits de la Guitare, c'est en effet aussi (et surtout) une équipe qui, chaque année, se dépense sans compter pour accueillir professionnels et amateurs dans les meilleures conditions. Il faut dire qu'en matière de guitare, la Corse est un terrain plutôt privilégié : bon nombre d'amateurs le disputeraient volontiers à certains professionnels ! N'est-ce pas à une poignée de passionnés que l'on doit la création du festival lui-même, symboliquement placé sous le signe de la musique et du vin (la grappe et la guitare) ? C'est que, ici plus qu'ailleurs, lorsque la nature s'annonce sublime, la culture n'est pas un vain mot. Musicien ou auditeur (ou les deux à la fois ! ), qui ne s'est jamais laissé tenter par la fameuse charcuterie corse, par la dégustation des crus de Patrimonio ou la confiture de figue, tout en savourant les effluves sonores que déversent les artistes ?

Tout cela contribue à créer un esprit, l'esprit de Patrimonio, sur les destinées duquel veille amoureusement l’équipe du festival, réunie autour de Jean-Bernard Gilormini, son directeur. Un esprit qui se perpétue grâce à la variété et à la qualité de la programmation. Grâce à une gestion toute en souplesse de l'espace/temps, Jean-Bernard parvient à provoquer des miracles : où a-t-on la chance de voir un Biréli Lagrène jouer successivement de la guitare, de la contrebasse et du piano, sinon lors des boeufs "after hours" de Patrimonio ? ! C'est dire, en un mot, l'absence de sectarisme de ce rendez-vous décidément incontournable.

Line-up

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