Rencontre cinématographique de Pézenas

Présentation

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47° Edition
La 47ème édition de la Rencontre Cinématographique de Pézenas s’ouvrira le 6 février.

La 47ème édition de la Rencontre Cinématographique de Pézenas organisée par la Fédération des ciné-clubs de la Méditerranée, en partenariat avec la mairie de Pézenas et le soutien du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, du Conseil Général de l’Hérault et la DRAC Languedoc-Roussillon, s’ouvrira le 6 février à 20h30 avec « Le Tambour » de Volker Schlöndorff, Palme d’or au festival de Cannes 1979. Elle se poursuivra jusqu’au 12 février inclus. Son thème principal sera la cinématographie allemande explorée de ses origines à nos jours. Trois grandes périodes seront évoquées à travers une trentaine de films.

Le muet avec 2 ciné-concerts, l’un de prestige sur « L’Opéra de quat’sous» de Georg Wilhelm Pabst, donné par la Compagnie du Clapas et l’Euphonium de Joël Drouin, composé de 5 musiciens-chanteurs. L’autre, sur le fondateur « Cabinet du docteur Caligari ».

Une juxtaposition du documentaire de 1927 au montage époustouflant : « Berlin, symphonie d’une grande ville », avec le remake de Thomas Schadt (2002), en sa présence.

La nouvelle vague, en présence de Peter Fleischmann qui accompagnera 5 de ses films dont « Scènes de chasse en Bavière ». Hanna Shygulla nous parlera de sa carrière et de Fassbinder. Citons également le film collectif « L’Allemagne en automne », sur ce traumatisme que fut le terrorisme signé entre autres par Schlöndorff, Fassbinder, Alexander Kluge, Edgar Reitz…

Enfin, la production actuelle, forte et singulière, dont l’hétérogénéité reflète les problématiques contemporaines de la société. Un plus grand recul par rapport à l’Histoire et une forme plus affirmée du langage cinématographique rapprochent de questionnement universel le cinéma des Christian Petzold, Andreas Dresen, Robert Thalheim, Angela Schanelec, Fatih Akin, Dani Lévy… La période sous la botte nazie ne sera pas ignorée grâce à Ray Müller, qui présentera son documentaire sur Leni Riefenstahl, mais aussi avec « Sous les ponts » de Helmut Kautner qui réalisait, en ce temps, des œuvres personnelles malgré la censure. D’autres films singuliers illustreront les moments qui séparent ces temps forts de la cinématographie allemande.

Une édition qui s’annonce riche de rencontres et de découvertes, dans un climat d’échange entre spectateurs, réalisateurs et différentes personnalités autour d’une passion commune : le cinéma, qui ajoute de l’épaisseur à la vie de ceux qui se décident cinéphiles.