Jazz à la Tour

Jeudi 09 Août : quartet - c’est autour d’un répertoire de compositions proposées par l’ensemble des musiciens, que ce quartet puise sa force soutenue par une rythmique souple, généreuse et singulière. Se rajoute, l’indéniable complicité des deux saxophonistes, qui utilisent toute la famille des sax, du basse au soprano, pour former une variété de timbres peu commune. Laissez- vous accrocher, c’est du bonheur

Vendredi 10 Août : quintette - ces cinq musiciens font partie de la jeune garde du jazz hexagonal, celle qui n’a pas peur d’explorer les ponts entre jazz, rock et bien d’autres choses encore ! Les compositions du guitariste Pascal Charrier, chez qui on décèle un amour aussi fort pour Jimi Hendrix que pour Louis Winsberg, permettent aux musiciens de donner une performance live qui ne laisse pas le spectateur indemne.

Samedi 11 Août : le projet musical de Big Four s’axe sur les compositions de Julien Soro qui distillent une musique dans laquelle le groove, la spontanéité et l’énergie collective sont omniprésents. Une musique exigeante et complexe, mais dont le propos restea ccessible de par les aspects souvent pop des mélodies ou des structures utilisées.

Dimanche 12 Août : jouer les grands standards de la Pop avec l'humeur de l'instant et faire danser le public le plus longtemps possible sans décevoir les mélomanes qui désirent seulement écouter avec ou sans nostalgie... Toutes sortes d'invités sont bien venus et encouragés à les rejoindre sur scène... Une large place est ouverte à l'impromptu... Jimi Hendrix, The Police, James Brown, Éric Clapton, Lou Reed, Serge Gainsbourg, Dire Straits...

Lundi 13 Août : cet étonnant trio évolue dans une formule totalement acoustique. C’est sans autre artifice que le grain des cordes et le crin de l’archet qui frotte, gratte ou même pince, que cet Amarco trouve le point où la justesse de l’union libre entre les trois solistes va du claquement boisé et charnel jusqu’au plus profond de l’abysse. L’ambiance chambriste est résolument tournée vers les basses, par son essence même.
"Une petit histoire de l'opéra" : de manière ludique, fantaisiste et décalée, Laurent Dehors propose de faire découvrir au plus grand nombre l’histoire de l’opéra et ce à travers une liste non exhaustive de ses airs les plus connus, le tout porté par cinq musiciens et une chanteuse lyrique. Avec ce spectacle, il offre un nouvel éclairage musical sur les grandes œuvres du répertoire (Bizet, Bellini, Mozart,…) et prouve que l’opéra n’est pas un art poussiéreux, véhicule de sujets démodés, mais plein d’une vigueur toute contemporaine.

Mardi 14 Août : Bruno Angelini Trio - le trio retrace la vie d’un personnage imaginaire, Raws et nous invite à un voyage allant de la Seconde Guerre mondiale aux premières années de ce XXIè siècle naissant, voyage au cours duquel Raws s’engagera pour défendre ses idéaux, entre moments de bonheur et de désenchantement face à l’évolution du monde. Angelini fait ici œuvre de musicien citoyen ouvert au monde, dont la musique est au service de la conscience politique. Son disque-manifeste emploie l’improvisation comme arme de dénonciation massive, avec pour munitions la beauté des phrases, des rythmes et des timbres. Ça grouille, ça vibre, c’est beau et empreint d’enthousiasme. Bref, ça vit.
Kartet : voici plus de 20 ans que Kartet tient une place à part sur la scène française. Ensemble toujours intrigant et passionnant qui a fondé sa marque de fabrique sur les limites floues du jazz et de la musique contemporaine. Kartet, emmené par le saxophone espiègle de Guillaume Orti et le piano introspectif de Benoît Delbecq, est un ensemble qui pratique en solistes le jeu de l’improvisation.

Mercredi 15 Août : quartet "Si L’amour Durait - Bernard Jean aime le jazz et cela s'entend. Musicien sensible et inventif, il s'est produit entre autres aux côtés de Famoudou Don Moye, Eric Barret, Kirk Lightsey, Ronnie Patterson, Sébastien Texier, John Betsch... Entouré de la fine fleur du jazz lyonnais, il nous plonge au cœur de sa musique. Éprise de groove, de mélodie, la musique de ce quartet suscite toujours l'émotion.
Médéric Collignon & Jus de Bocse : ce projet en quartet de Médéric Collignon a reçu en 2010 la victoire du jazz du meilleur artiste/formation de l’année. Artiste hors norme et singulier dont l’instrument de prédilection est le cornet à pistons de poche, il aborde également la voix comme un instrument en mêlant scat et registre suraigu... Il rend hommage à Miles Davis et sa période électrique (1969-1975) à travers son dernier opus “Shangri-iunkashi-La�. On y retrouve des morceaux mythiques, notamment “Bitches Brew� ou “Mademoiselle Mabry� et même une dédicace à Led Zep’ avec “Kashmir�. À voir sur scène absolument !