Art Danse, Le Festival

Présentation

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2014° Edition - Créé en 0

Pour l’édition 2014 du Festival, les chorégraphes ont (toujours) la parole avec 7 soli, dont 3 en création, conçus et interprétés par les chorégraphes eux-mêmes. Sofia Fitas, Lionel Hoche (création), David Rolland, Serge Ambert (création), Christine Bastin (création), Eugénie Rebetez et Radhouane El Meddeb & Thomas Lebrun ont accepté cette invitation. Une rencontre avec le public est prévue à l’issue de chaque soirée. Pour les pièces de groupe, Edmond Russo et Shlomi Tuizer / Cie Affari Esteri, proposent le quatuor Tempéraments (création). Suivent un duo signé par Jean-Christophe Boclé / Cie EKTOS, Céleste / Terrestre (création), un trio, Douve, créé par T. Julien, P. Garcia-Velasquez et A. Salcède. Emmanuel Eggermont / L’Anthracite présente Vorspiel – projet soutenu par l’A-CDC et c’est la Fuga de Carlotta Sagna et Arnaud Sallé, Fuga, qui conclura cette édition du Festival. En partenariat avec l’Opéra de Dijon, le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN et le Théâtre Mansart/CROUS de Dijon.

24 janvier au Théâtre Mansart à 20h Tempéraments | Edmond Russo & Shlomi Tuizer Sur scène, quatre danseurs sont réunis. Commence alors un véritable huis clos où les interprètes incarnent tour à tour une multiplicité d’humeurs, de caractères, de traits identitaires. C’est dans ce désir d’interroger postures et intentions que l’on trouve l’ampleur de Tempéraments. 25 janvier à la Salle Jacques Fornier à 17h Que ser ? | Sofia Fitas lundijeudi | Lionel Hoche Que Ser ? Qu’être? être un corps, habiter son corps, le hanter, en être dépossédé, n’être qu’un ? être lui ? Ce solo tente et fuit l’idée d’identité. A partir du corps, d’en atteindre une abstraction. C’est-à-dire à partir de lui, son être, ses mouvements, donner à en voir d’autres images, d’autres perceptions. Lionel Hoche, chorégraphe et interprète de cet « autoportrait indirect », se pose comme un témoin et un medium quand il convoque le souvenir de figures du milieu de la danse croisées dans les années 90. Ces silhouettes discrètes, parfois effacées, po- sent la question de « durer » dans sa profession, sa passion. 25 janvier à l'auditorium à 20h Penchez-vous sur mon berceau ! | David Rolland Des fées se seraient-elles penchées sur le berceau de David Rol- land pour le gratifier d’un don ? Pour tenter de répondre à cette question sans trop se prendre au sérieux, David Rolland recom- pose par des moyens détournés, ce qui provoque chez lui des états de rêverie. 27 janvier au Théâtre Mansart à 20h Ce que me dit la nuit | Serge Ambert Danse avec mon père | Christine Bastin Durant une année, à l’hôpital de La Chartreuse à Dijon puis à La Charité-sur-Loire, Serge Ambert a proposé des ateliers pour des patients atteints de troubles psychotiques. Il s’est alors trouvé confronté à plusieurs questions. Pourquoi se sentait-il si bien et si proche d’eux ? Pourquoi la simplicité de leurs gestes semblait faire ressurgir une forme d’archaïsme primal et essentiel ? Christine Bastin : "Un jour, tu vois ton père au bord de n’être plus, son corps face au silence, tout seul pour sa dernière danse... D’une seule main tu le cueilles... Plus que toi et lui, les feuilles, la lumière et le vent." 28 janvier à l'auditorium à 20h Céleste / Terrestre | Jeau-Christophe Boclé Céleste / Terrestre répond au besoin de faire partager les questions que nous nous posons d’Être à Être, interprète et chorégraphe lorsque nous sommes en travail. Ce chemin mené au fil des jours où l’on ap- prend à se connaître, à se reconnaître afin d’extraire de cette relation des matières à partager avec le public. 29 janvier au Parvis Saint-jean à 20h Douve | Tatiana Julien Avec Douve, la chorégraphe Tatiana Julien plonge au cœur d'un labyrinthe mental dont le spectateur ne sort pas indemne. Inspirée du recueil d'Yves Bonnefoy Du mouvement et de l'immobilité de Douve, elle offre une création, prélude à un travail futur, qui s'inscrit au plus profond de soi comme un coup de poing. 30 janvier à la salle Jacques Fornier à 20h Encore | Eugénie Rebetez « Chaque fois que je suis sur scène, c’est comme si je jouais avec ma propre vie. Je mens avec beaucoup de sincérité. J’aime faire rêver les gens. Je veux aller à l’Olympia de Paris, puis à Las Vegas, juste après Céline Dion.» Eugénie Rebetez est à rebours des modes, elle avance en farceuse, au culot, avec son immense talent. Et elle nous "entre" dedans. On ne l’oublie plus. 31 janvier à l'auditorium à 20h Sous leurs pieds, le paradis | Radhouane El Meddeb La danse de Radhouane El Meddeb est un hommage aux héroïnes, à nos mères, à nos sœurs... C’est un signe vers les femmes qui l’en- tourent et l’ont entouré, mais aussi vers la femme qui est en lui, vers sa propre féminité. En la dévoilant, il dévoile sa fragilité, sa perception de la sensualité et du courage dans le même temps. Ce dévoilement se conçoit sans travestissement. Se mettre dans la peau d’une femme, ce n’est pas se vêtir comme une femme, se revêtir de féminité, mais bien puiser en soi, profondément, pour trouver la bonté et la sensualité. Pour mieux être seul, il a pris un complice, le chorégraphe Thomas Lebrun, pour son regard et sa générosité. Il signe avec lui ce solo... Deux hommes pour danser la femme... 1er février à la salle Jacques Fornier à 17h Vorspiel | Emmanuel Eggermont Prélude, ouverture, introduction (« Vorspiel », en allemand)... Une pièce en trois opus avec, à chaque fois, deux interprètes et un-e invité-e sonore ou musical-e. Trois études, pour de mêmes intentions : « s’interroger sur ce qui précède, ce qui est en devenir, sur la construction et la déconstruction ». Vorspiel s’entend comme un temps d’expérimentations, de rencontres et d’échanges. Un espace de recherche aussi ; ou plus précisément, une recherche sur l’espace. Plus que sur des atmosphères, Emmanuel Eggermont travaille en effet ici sur des architectures (du lieu, de la dramaturgie, des corps). À travers cette série de « presque objets chorégraphiques », Vorspiel cherche à offrir la possibilité de moments privilégiés, d’espaces-temps de spiritualité, de recueillement. 1er février au Parvis Saint-Jean à 20h Fuga | Carlotta Sagna & Arnaud Sallé Fuga (fugue), évasion, déviation, digression ; fuir les bonnes idées, tromper les convictions, nier les évidences, bouleverser l’ordre des choses dès que nous les reconnaissons. Arnaud Sallé est musicien. Il joue les cailloux, les tuiles, les feuilles, les stylos, le piano, la guitare... Carlotta Sagna, danseuse, puis co- médienne et chorégraphe, a cessé de chercher sa définition. Dans cette fugue, leurs univers s’accordent, s’unissent, s’amalga- ment, s’entrechoquent, se mesurent, s’absorbent...