Dans son édition du mardi 10 juin 2008, Ouest-France publie un article intitulé « Travailleurs illégaux sur les Papillons de Nuit ». Il y est notamment question de « trois salariés [qui] travaillaient sur le festival pour trois entreprises différentes sans être déclarés ».
Les contrôles, effectués conjointement par la Direction du Travail et l’URSSAF, ont été menés sur le site du festival jeudi 29 et vendredi 30 mai. L’organisation du festival avait été préalablement avertie de ces contrôles et, comme à son habitude, avait pris toutes les dispositions nécessaires au bon déroulement des opérations. Chaque technicien intermittent employé directement par l’association Roc en Baie était donc en possession de son contrat de travail ou de sa déclaration d’embauche.
Le compte-rendu adressé par la Direction du Travail à l’association Roc en Baie ne fait d’ailleurs pas état de travail dissimulé quant au personnel intermittent employé par le festival – soit une cinquantaine de techniciens dûment déclarés et rémunérés.
Concernant les personnels employés par les sociétés prestataires de services, l’association Roc en Baie n’est en aucun cas responsable d’un éventuel manquement au regard des dispositions légales relatives au Code du Travail. Si certains salariés de ces entreprises n’ont pas été déclarés, l’organisation du festival n’en a pas eu connaissance, ni avant ni après l’installation du site.
Roc en Baie réaffirme sa volonté de lutter contre le travail dissimulé et souhaite que les entreprises fautives soient sévèrement punies. L’association condamne l’emploi de travailleurs non déclarés et n’a jamais eu recours à ce genre de pratiques.
Pour rappel, le festival Papillons de Nuit, ce sont 700 bénévoles, 55 techniciens son et lumière, 145 agents de sécurité, 50 sapeurs-pompiers, 200 gendarmes, 34 groupes et artistes… qui se mobilisent pendant trois jours pour offrir aux 50 000 spectateurs le meilleur accueil possible.
[2008-07-04] Source : n.c amelie]