Festival a-part

Premier événement : le Festival a-partet la cité des Baux-de-Provence exposent, à l’occasion de cette commémoration, les gravures de la série des « Désastres de la guerre » de Goya, trésor gardé en ses murs. Jamais montré au cours de la vie du peintre, cet ensemble d’œuvres a été réalisé entre 1810 et 1820 après l’invasion de l’Espagne par les troupes de Napoléon Bonaparte en 1808. Elles sont la propriété de la Fondation Jou, inaugurée en 1968 aux Baux-de-Provence par André Malraux, en hommage au peintre, graveur et typographe Louis Jou, ami et complice de grands artistes du XXème siècle.

Deuxième événement : des artistes contemporains de premier plan créent ou présentent des œuvres en résonance avec les gravures de Goya. Car les dates coïncident : à deux siècles d’intervalle et cent ans après la Guerre de 14-18, ils lancent en 2014 un dialogue avec le célèbre peintre espagnol. Chacun à leur façon, sur le mode du détournement, de la réinvention totale ou du lien intellectuel ou sensible, ils mettent en scène pour le public du Festival leurs propres « désastres de la guerre ».

Troisième événement porté par tous les partenaires : le Festival a-part invite les artistes de ses quatre premières éditions à créer chacun un drapeau. L’idée, ici, est de répondre aux « désastres de la guerre » par l’alchimie de l’art contemporain. Emblèmes de ces Nations au nom desquelles des millions de femmes et d’hommes ont sacrifié leur vie autant que leur âme, les drapeaux se transmutent en traces de paix, en actes d’humour ou d’amour, hissés dans les Alpilles face aux horreurs de toutes les guerres, d’hier comme d’aujourd’hui.