Festival de Saint-Céré

Présentation

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Trop souvent on sépare quand on n’oppose pas le théâtre « l’art noble » à l’Opéra « art de circonstance », les chanteurs aux comédiens, la parole à la musique …

L’idée de réunir le festival de Théâtre de Figeac et le festival d’Opéra de Saint-Céré est venue d’une communauté de choix artistiques faits par une famille d’artistes qui n’ont pas peur des frontières.

Notre amour du théâtre musical, de l’opéra, du mélodrame, de la mélopée, de la proclamation avec des artistes inclassables qui aiment un « théâtre lyrique » et un « opéra théâtral » nous a naturellement poussés à construire des ponts entre ces deux grands moments.

A l’aube de sa vie Verdi attrape Shakespeare dans un Falstaff vertigineux qui lui fait conclure « le monde est une farce », Shakespeare poursuit la Nuit des rois, joue avec ses comédies loufoques, Offenbach s’amuse avec Mérimée dans une Périchole souriante, le Père Ubu balance un « merde » énorme au public, Michel Fau redécouvre un maître du boulevard, André Roussin, dans une douce et drolatique histoire d’amour, Stravinsky ricane avec le Diable de l’Histoire du soldat, Molière apporte sa farce du médecin, Feydeau et Ionesco délirent sur le langage du couple, Hugo grave le rire sur un visage d’homme… Wolinski, Claudel, Guitry et Jacques Sereys… tout le monde s’y met pour dessiner un sourire sur le visage du public « théâtral » ou « mélomane »… si ce n’est les deux réunis !

Notre sourire de cet été est un sourire offensif, revendiquant la liberté, utilisant l’ironie, la satire, la tendre moquerie, la bouffonnerie comme des armes contre les drapeaux noirs de l’ignorance !

« Certains ont défini l’homme comme « un animal qui rit ». Ils pourraient aussi le définir justement comme un animal dont on rit. »

Line-up

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Verdi / Falstaff, La Périchole, Frederico Garcia Lorca, Nicole Croisille, Stravinsky / Ramuz, Anandha Seethanen